Les traitements varient en fonction de l’importance de la contamination. Parfois, de simples application locales de stimulants immunitaires type Aldara peuvent suffirent. En cas de condylomes plus importants, on pourra être amené à les traiter par de l’azote liquide ou par laser. Un acte chirurgical sous anesthésie peut s’avérer indispensable pour les formes étendues. Cette dernière méthode peut-être particulièrement douloureuse et invalidante, d’où l’importance d’un dépistage régulier, afin de pouvoir intervenir précocement.
Un vaccin testé sur plusieurs centaines de femmes dans le cadre de papillomavirus de l’utérus va être mis sur le marché dans les mois à venir. Il pourrait avoir un intérêt, notamment chez les homosexuels séropositifs car leur risque de développer un cancer de l’anus lié à des lésions par papillomavirus est significativement plus élevé que la moyenne.